Gandi Hébergement en béta publique

Gandi, société Internet bien connu jusqu’à présent pour son activité de registrat (vendeur de noms de domaines), se lance dans l’hébergement de serveurs virtuels avec une offre construite par leurs soins « aux petits oignons » : Gandi Hébergement.

Basée sur le logiciel libre de virtualisation Xen, cette offre est originale dans la mesure où elle est flexible : vous achetez des unités de puissance appelées « part », et ceci est complètement modulable selon les besoins (voir ces exemples). Autre fonctionnalité intéressante, Gandi AI (pour auto-install) dont le boulot est de rapidement configurer les composants logiciels d’une machine (par ex. Apache, MySQL, Python, Django) et de lancer l’installation. Pour les vrais barbus, il est bien sûr possible de choisir un OS (Debian, Ubuntu, CentOS, Fedora…) et de lancer une installation par défaut.

Ces services sont disponibles dès à présent en version béta pour le prix temporaire de 6 € HT par « part » (i.e. en gros, 1/64 de puissance de la machine — qui est quand même un quadri-dual core –, 256 Mo de RAM, 5 Go de disque et environ 500 Go de transfert de données). Pas d’informations sur le prix définitif ceci dit, mais l’offre me paraît vraiment très sympathique et attractive. A essayer, donc 🙂

Excellente année 2008 !

Chers lecteurs (oui, il y en a !), je vous souhaite la réalisation de tous vos voeux et souhaits les plus chers pour 2008 ! Du bonheur, de la réussite, la santé, rien que cela, et même plus encore !

Pour parler deux minutes de ce blog, j’ai fait récemment un changement de thème relativement invisible mais qui me permet de bénéficier des widgets WordPress (il reste quelques endroits pas tout à fait finis…) et un upgrade en WordPress 2.3.2 plus les dernières versions des plugins — comme d’habitude sans aucun souci. Sur le plan du contenu, je pense que l’année a été assez irrégulière en termes de billets, et étonnamment, de manière assez corrélée à ma quantité de boulot — ceci étant, ce billet doit être le 202ème ou quelque chose dans le style 😉

A bientôt donc pour de nouvelles aventures bloguistiques — ici et sur Technomestique !

Olivier

Au revoir Netscape

AOL vient d’annoncer qu’ils arrêteront de développer le navigateur Netscape à compter du 1er février prochain, soit pratiquement 10 ans jour pour jour après la création de la version open-source qui a donné naissance, quelques années plus tard, à Firefox… Ce n’est sans doute pas vraiment une nouvelle compte-te nu des parts de marché respectives de ces deux navigateurs (moins de 1% contre environ 16%) : heureusement que l’héritier est là !

Au-delà du fait que c’est le premier navigateur web que j’ai jamais utilisé (version 0.93 je crois, sur les stations Alpha de l’école…), on peut raisonnablement dire que c’est le logiciel qui a « lancé » Internet auprès du grand public grâce au côté graphique et facile à utiliser (merci les liens hypertextes), conformément au design de Sir Tim Berners-Lee ! Et c’est sans doute la fin d’une marque qui eut son heure de gloire au temps de la « new economy » version fin des années 90.

Via Techcrunch.

Caylus Premium Limited Edition : mamma mia !

Voila, le paquet était dans ma boîte aux lettres ce soir et en l’ouvrant, je decouvre donc la superbe boîte de Caylus Premium Limited Edition — dessiné par l’incroyable Mike Doyle, mais aussi une règle du jeu en français (celle de la boîte est en anglais) et la statuette de Philippe le Bel !

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(voir les autres photos sur Flickr)

Une fois la boîte ouverte, ce n’est que du bonheur :

  • le plateau de jeu et les tuiles sont magnifiques ;
  • des étuis en tissus permettent de ranger les pions en bois — qui sont eux peu ou prou les mêmes que dans la version normale ;
  • et surtout, les pieces sont en vrai métal et cela, ça donne une sensation étonnante !

Conclusions : premièrement, le luxe, c’est bon concept, et deuxièmement, avec ça, j’en connais qui vont se prendre des tôles encore pire que d’habitude 🙂

Spokeo : un étonnant (et inquiétant) détecteur de traces internet

Ce petit site, Spokeo, est à la fois impressionnant et terrifiant : à partir d’une simple adresse mail — la votre –, il récupère vos contacts, puis, pour chacun d’entre eux, explore les données publiques disponibles sur une vingtaine de sites de publication de contenu comme Digg, MySpace, Flickr, LinkedIn, Picasa, Twitter, ou encore Pandora et vous construit en quelques secondes un récapitulatif de toutes leurs actions sur ces sites : les profils publics, les photos, les vidéos, tout y passe, c’est absolument incroyable !

A titre d’exemple, voici la page générée par ma propre adresse mail : il a trouvé mon compte Flickr, mon profil LinkedIn, Picasa et le compte de test créé (et complètement oublié depuis) sur Vox… Construit comme un moyen facile de suivre « l’activité internetique » de vos amis, Spokeo permet tout simple de tracer la vie « publique » d’un internaute basé sur sa simple adresse mail !

Ceci fait naître plusieurs réflexions :

  • Toutes ces données sont, répétons-le, publiques : on a un jour décidé, l’une après l’autre, qu’elles pouvaient être vues de manière directe. Ce qui « choque » avec cet outil, en réalité, c’est l’agrégation de ce contenu en un seul et unique endroit, immédiatement accessible, et cette vision est nouvelle.
  • On imagine sans peine que les recruteurs de tous poils vont se jeter sur cet outil, eux qui ont déjà depuis des années le réflexe de faire une recherche Google sur le nom d’un candidat ou d’un postulant
  • Enfin, avec à peine plus de travail, on peut commencer à agréger des informations beaucoup plus riches :
    • Plusieurs adresses mail peuvent appartenir à une seule personne donc je peux croiser des informations,
    • J’ai le nom donc je peux faire une recherche sur Google et trouver son blog, les mailing-lists auxquelles la personne participe…

Tout cela laisse rêveur sur le nombre d’information qui doivent être disponibles dans les systèmes de Google… ou de certaines agences gouvernementales !

La conclusion à laquelle j’arrive est d’une évidence absolue mais sort incroyablement renforcée par l’effet que produit ce petit site « tout bête » : il faut être extrêmement précautionneux quant aux données que l’on laisse en libre accès sur la toile, on se sait jamais qui va les consulter.

Identité en ligne & réputation

Techcrunch France nous gratifie d’un article très détaillé sur l’identité en ligne et la réputation, et présente en particulier de nombreux services (j’en ai découvert pas mal d’ailleurs) autour de ces concepts — OpenID y tenant bien sûr une place de choix.

Toutes les études le montrent, la réputation en ligne devient incontournable tant pour les individus que pour les entreprises. Deux exemples. 77% des recruteurs effectuent des recherches en ligne et 35% ont déjà éliminé un candidat en se basant sur les résultats de leur recherche. Dans un autre domaine, 91% des responsables communication estiment que le web contribue largement à la réputation de leur entreprise, mais 81% ne connaissent pas les leaders d’opinion sur le web et 40% n’ont pas une vision claire de ce qui se dit sur le web au sujet de leurs produits et services.

Récemment sur Technomestique…

Je vous avais parlé il y a quelques mois du lancement de Technomestique, un second blog dédié aux technologies appliquées au domicile (technologique + domestique = technomestique, si vous voulez l’équation complète !) ; voici un rapide résumé des récents articles publiés — même si le rythme est loin d’être soutenu :

Et plein d’autres articles sur les photos et le géotagging, la musique MP3 à partager dans son appartement, du backup, des Synology… tout cela, et bien plus encore, c’est sur Technomestique !

Evidence Based Scheduling

Joel Spolsky vient de publier un article particulièrement intéressant sur une méthode de planification de développements logiciels appelée Evidence Based Scheduling, dont le principe est le suivant :

  • 2007-10-28 Fogbugz6Faire estimer par chacun des développeurs le temps requis pour les différentes tâches à effectuer, de manière unitaire, i.e. sur une base de quelques heures au maximum,
  • Enregistrer le temps réellement passé sur les différentes tâches, y compris le débuggage ou le temps dépensé à faire « autre chose » (réunions, discussions impromptues…),
  • En se basant sur ces éléments, faire des projections via une méthode de Monte Carlo sur le temps nécessaire pour finaliser les travaux pour chaque personne, en fonction de la vélocité calculée (le rapport entre les estimations et la réalité).

Ceci permet de donner une probabilité que le logiciel au global soit finalisé à une date donnée, et donc, en fonction du résultat obtenu et des contraintes externes (qui a dit le management ? ;-)), donc d’agir pour atteindre ses objectifs — par exemple, revoir le périmètre visé.

Evidemment, l’article de Joel Spolsky est intéressé car la nouvelle version du logiciel FogBugz que vient de livrer sa société contient justement toutes l’infrastructure pour mettre en oeuvre ces mécanismes, mais après tout, l’approche semble très intéressante — notamment en ce qu’elle factualise la vitesse d’avancement d’une équipe, et permet donc un échange plus clair avec le management, justement.