Mac Heist II : une bonne affaire, une bonne action !

Si vous avez un Mac, vous connaissez peut-être MacHeist, une opération qui avait eu lieu l’année passée, et qui recommence cette année. Le principe : un bundle de 10 applications payantes pour Mac développées par des « indies » (des développeurs indépendants ou de petites sociétés), vendu à un prix défiant toute concurrence — et la bonne action, c’est que 25% du montant va à l’ organisation caritative de votre choix parmi une dizaine.

Donc cette année, ils remettent ça avec un bundle à $49 — au cours actuel, ça fait environ 35 € — pour une valeur cumulée de près de $350 si vous achetez les applications de manière indépendante. Le bundle est assez varié avec des softs plus ou moins intéressants, je retiens surtout Pixelmator, un bel éditeur d’image et Cha-Ching, un gestionnaire de comptes personnels assez sympa aussi.


Petite subtilité, les « gros » logiciels (dont fait partie Pixelmator) sont « verrouillés » tant qu’un certain nombre de bundles n’ont pas été vendus, mais l’année passée, le quota avait été très rapidement atteint et l’opération avait explosé les scores, puisqu’au final, ce sont près de $200000 qui ont été reversés aux associations caritatives !

Au-delà de faire une bonne affaire, l’idée du créateur de cette opération est de faire connaître les petits développeurs qui, sur Mac, proposent souvent des applications de grande qualité et qui n’ont pas à rougir de la comparaison avec de plus grosses sociétés.

Gandi Hébergement en béta publique

Gandi, société Internet bien connu jusqu’à présent pour son activité de registrat (vendeur de noms de domaines), se lance dans l’hébergement de serveurs virtuels avec une offre construite par leurs soins « aux petits oignons » : Gandi Hébergement.

Basée sur le logiciel libre de virtualisation Xen, cette offre est originale dans la mesure où elle est flexible : vous achetez des unités de puissance appelées « part », et ceci est complètement modulable selon les besoins (voir ces exemples). Autre fonctionnalité intéressante, Gandi AI (pour auto-install) dont le boulot est de rapidement configurer les composants logiciels d’une machine (par ex. Apache, MySQL, Python, Django) et de lancer l’installation. Pour les vrais barbus, il est bien sûr possible de choisir un OS (Debian, Ubuntu, CentOS, Fedora…) et de lancer une installation par défaut.

Ces services sont disponibles dès à présent en version béta pour le prix temporaire de 6 € HT par « part » (i.e. en gros, 1/64 de puissance de la machine — qui est quand même un quadri-dual core –, 256 Mo de RAM, 5 Go de disque et environ 500 Go de transfert de données). Pas d’informations sur le prix définitif ceci dit, mais l’offre me paraît vraiment très sympathique et attractive. A essayer, donc 🙂

Au revoir Netscape

AOL vient d’annoncer qu’ils arrêteront de développer le navigateur Netscape à compter du 1er février prochain, soit pratiquement 10 ans jour pour jour après la création de la version open-source qui a donné naissance, quelques années plus tard, à Firefox… Ce n’est sans doute pas vraiment une nouvelle compte-te nu des parts de marché respectives de ces deux navigateurs (moins de 1% contre environ 16%) : heureusement que l’héritier est là !

Au-delà du fait que c’est le premier navigateur web que j’ai jamais utilisé (version 0.93 je crois, sur les stations Alpha de l’école…), on peut raisonnablement dire que c’est le logiciel qui a « lancé » Internet auprès du grand public grâce au côté graphique et facile à utiliser (merci les liens hypertextes), conformément au design de Sir Tim Berners-Lee ! Et c’est sans doute la fin d’une marque qui eut son heure de gloire au temps de la « new economy » version fin des années 90.

Via Techcrunch.

Evidence Based Scheduling

Joel Spolsky vient de publier un article particulièrement intéressant sur une méthode de planification de développements logiciels appelée Evidence Based Scheduling, dont le principe est le suivant :

  • 2007-10-28 Fogbugz6Faire estimer par chacun des développeurs le temps requis pour les différentes tâches à effectuer, de manière unitaire, i.e. sur une base de quelques heures au maximum,
  • Enregistrer le temps réellement passé sur les différentes tâches, y compris le débuggage ou le temps dépensé à faire « autre chose » (réunions, discussions impromptues…),
  • En se basant sur ces éléments, faire des projections via une méthode de Monte Carlo sur le temps nécessaire pour finaliser les travaux pour chaque personne, en fonction de la vélocité calculée (le rapport entre les estimations et la réalité).

Ceci permet de donner une probabilité que le logiciel au global soit finalisé à une date donnée, et donc, en fonction du résultat obtenu et des contraintes externes (qui a dit le management ? ;-)), donc d’agir pour atteindre ses objectifs — par exemple, revoir le périmètre visé.

Evidemment, l’article de Joel Spolsky est intéressé car la nouvelle version du logiciel FogBugz que vient de livrer sa société contient justement toutes l’infrastructure pour mettre en oeuvre ces mécanismes, mais après tout, l’approche semble très intéressante — notamment en ce qu’elle factualise la vitesse d’avancement d’une équipe, et permet donc un échange plus clair avec le management, justement.

Google Gapminder : évolution des PNB mondiaux depuis 30 ans

Google vient de mettre en ligne un outil intéressant, Gapminder, qui permet de retracer les évolutions de PNB par habitant et d’espérance de vie entre 1975 et 2004 pour l’ensemble des pays du monde. Ceci se fait de manière visuelle via une animation qui permet de retracer facilement les évolutions.

Par exemple, voici une comparaison entre la France, les USA, l’Inde et la Chine. Il est finalement intéressant de constater que ces deux derniers pays évoluent de manière très différente : le PNB chinois explose alors que l’espérance de vie croît assez peu, à l’inverse, l’Inde progresse de manière majeure sur l’espérance de vie (le PNB triple quasiment tout de même sur cette période).

2007-05-20 Google Gapminder

A noter un autre cas « intéressant », celui de l’Afrique du Sud.

Via le blog de Loïc Le Meur

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Revoir vos documents en ligne

Une nouvelle start-up vient de se créer pour tenter de répondre à un problème ultra-classique en entreprise : la revue, mise à jour et approbation de documents — c’est Approver.com

Pour l’instant le fonctionnement est assez basique puisqu’on peut travailler sur deux types de documents : soit un texte « wiki-style » édité dans le navigateur, soit un fichier classique (Word, PDF, etc.) uploadé sur le serveur. Dans le premier cas, les personnes qui revoient le document peuvent l’éditer, en revanche, pour les fichiers bureautiques, on peut seulement commenter. Il semblerait donc intéressant de pouvoir travailler directement sur les documents en mode révision — en termes d’infrastructure, ça revient plus ou moins, à mon avis, à installer un outil de gestion de contenu à la Alfresco, Ã  créer des groupes de travail dessus et à utiliser un client lourd via un protocole style WebDAV…

Autre limitation qui me paraît encore plus forte, sans intégration de cette fonctionnalité sur le réseau interne de l’entreprise, personne ne voudra vraiment que ses documents plus ou moins confidentiels / stratégiques soient hébergés hors de l’entreprise… L’éternel dilemme du « chez moi avec mes informaticiens vs. hébergé en ASP » finalement. Dificile quadrature du cercle à résoudre pour ce type de services, je pense — surtout si je dois avoir 5 ou 6 fournisseurs différents selon le type de fonctionnalités souhaitées : gestion documentaire, CRM, forces de vente…

Via Web Worker Daily

Recherche d’emploi 2.0

Les jobs boards nouvelle sauce — i.e. spécialisés et focalisés, notamment sur les métiers de l’IT —  naissent à vitesse grand V en ce moment, à titre d’exemple :

  • CrunchBoard, par les éditeurs de TechCrunch (et bientôt en VF ?)
  • Jobs chez Joel on Software, annoncé hier par Joel et qui a des spécificités intéressantes — le nom de l’employeur doit forcément être communiqué, par exemple
  • Le réseau Moovement

 Ca donne des idées tout ça 😉

En manque d’idées ?

Alors allez donc voir Springwise  — et en particulier leur Ideas Database, une mine d’or sur ce qui se passe dans le monde en termes d’innovation et qui se définit de la manière suivante :

Springwise and its global network of 8,000 spotters scan the globe for smart new business ideas, delivering instant inspiration to entrepreneurial minds from San Francisco to Singapore. Time to start the Next Big Thing!

Il y en a vraiment pour tous les goûts, de la mode à l’automobile en passant par le tourisme…

Vu chez Michel de Guilhermier (qui est décidement très blogo-actif en ce moment)