Innovation dans les noms de domaine : le .tel

Sur Technomestique, Sylvain nous propose un article très intéressant sur la nouvelle extension (« TLD », pour top-level domain, i.e. l’équivalent des .com ou .fr) : le « point tel » ou .tel, qui permet de faire un annuaire « universel »…

Et pour mettre cela en pratique, j’ai fait l’acquisition de fontenelle.tel : vous accéderez à mes coordonnées « publique » et si on se connaît, vous pouvez demander un accès pour avoir également mes coordonnées privées ! Vivement l’intégration dans les téléphones portables…

fontenelletel

Joyeux anniversaire, le web !

Où l’on apprend que le papier fondateur du web rédigé par Sir Tim Berners-Lee a été publié le 13 mars 1989… c’est donc un anniversaire de conception mais ça compte quand même. Vingt ans plus tard, on mesure le chemin parcouru : toute un pan de l’économie a été créé et s’est structuré sur la base de ce document… Chapeau !

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NB et joyeux anniversaire aussi à ceux qui sont nés le 13 mars… 🙂

Un reportage télé extraordinaire

… américain of course, datant de 1981 et expliquant un nouveau système : le journal transmis par ordinateur !

Je crois que le truc le plus génial (à part le look général des gens et des ordinateurs :-)), c’est la présentation d’une personne dont la qualité est « Owns home computer » ! Les choses changent en 28 ans, tout de même…

Via TechCrunch

Gmail en mode offline, enfin !

Update 22h14 : effet de bord intéressant (et très logique !), maintenant, quand on se déconnecte du compte Google, Gmail continue à fonctionner « normalement » — en mode offline bien sûr !!

Ca, on peut dire que tout le monde l’attendait avec impatience depuis la sortie de Google Gears : la version « offline » de Gmail — hé bien voilà, elle est globalement disponible depuis les Gmail Labs (au moins sur les Gmail en anglais) !image-1

Et cela permet donc de commencer à se passer d’un client lourd (genre Thunderbird ou Outlook), même dans l’avion, en sous-marin ou au fin fond d’un pays exotique sans accès wifi — oui, cela existe (encore) !

Le jour où Google a tué Skype… ?

La semaine dernière, Google a lancé un petit plugin permettant de faire du chat audio et vidéo directement dans l’interface de chat de Gmail, et donc directement dans le navigateur !

Après un rapide test, il s’avère que la qualité vidéo est très bonne, même en 24″ sur un iMac, et le son impeccable…

Alors les grincheux diront que Skype permet plus de trucs, par exemple les conférences ou les appels vers les téléphones fixes — mais il ne faut pas oublier que Google a acquis en 2007 une société nommée GrandCentral, et dont le métier était la téléphonie sur IP… certainement à suivre à mon avis !

Un repository pour les logiciels Google pour Linux

Google vient de mettre à disposition des repositories (dépôt en bon français) pour les versions Linux de ses logiciels, ce qui permet de les intégrer directement dans les mécanismes de mise à jour des distributions (genre apt-get chez Debian ou Ubuntu).

Ca se passe ici : http://www.google.com/linuxrepositories/ et pour l’instant, ça contient deux choses : Picasa et Google Desktop. On peut néanmoins supposer que c’est destiné à grandir…

Chrome : essayez-le dès aujourd’hui sur Mac / Linux…

L’équipe de CodeWeavers a décidé de packager des versions Mac et Linux de Google Chrome avec Wine pour démontrer le bon fonctionnement de cet outil — qui, pour mémoire, est une ré-implémentation de l’API de Windows 32 bits et est en version 1.0 depuis quelques mois seulement.

Résultat : ça marche après « seulement » 11 jours de boulot ! Etonnant je trouve, c’est en effet une belle preuve de la maturité de Wine, maintenant, je pense que le monde a bien changé depuis les débuts (en 1999 !) de Wine et en particulier on trouve plusieurs toolkits graphiques qui permettent de faire des applications portables sans s’embêter à ré-implémenter une version Windows…

Django 1.0 : pour perfectionnistes avec des deadlines…

Django

C’est le slogan de Django, le framework Python de développement web du moment : la version 1.0 vient d’être annoncée après environ 3 ans de développement — et près de 4000 commits depuis la précédente version stable !

Parmi les particularités intéressantes de cet outil (bien entendu open-source) :

  • un générateur d’interface d’administration à partir d’un schéma de base de données très puissant et customisable, sans doute LA fonctionnalité phare de Django ;
  • un générateur de schéma de base de données à partir d’un modèle objet ;
  • un mécanisme de configuration des URL de votre site très paramétrable ;
  • un mécanisme d’applications « pluggables » et ré-utilisables qui permettent de construire un site à partir de briques — voir par exemple Pinax, qui est une tentative de bâtir un modèle de site de réseau social sur Django et des applications ré-utilisables : openid, tags, forum, inviter un ami, tout y est, c’est étonnant !
  • et bien sûr : des templates sans code et bien séparés de la logique applicative, la gestion de l’Unicode, de l’internationalisation…

Bref, si je devais coder un site from scratch en custom aujourd’hui, c’est une technologie que je regarderai de très, très près !

Et si vous voulez voir de (nombreux) exemples, je vous invite à consulter Django Sites, dont l’objet est précisément de référencer les sites construits sur Django…

Et donc Google lance son navigateur : Google Chrome !

Comme annoncé par Techcrunch, Google vient d’annoncer Google Chrome et pour l’instant c’est téléchargeable en beta uniquement sur Windows… snif, je ne peux pas essayer avant demain matin, sauf à réinstaller un Windows dans VirtualBox… 🙁

On peut se demander quelle mouche les a piquée — au-delà de toutes les excellentes raisons développées dans un superbe comic d’une trentaine de pages et réalisé spécifiquement pour ce lancement ? Après tout, on a Firefox, ça marche plutôt pas mal (voire très bien depuis FF3) et  Google a signé hier une prolongation de sa coopération avec Mozilla, qui rapporte beaucoup à la Mozilla Foundation et lui permet de financer les développements de Firefox !

Plusieurs éléments jouent, à mon avis — par ordre plus ou moins croissant en importance.

Android

Comme Apple avec Safari sur pour Mac (et PC) et iPhone, Google se dote avec Chrome d’un browser qui tournera autant sur ordinateur que sur les téléphones portables Android (l’OS open-source que développe Google) et permettra donc de tester facilement les sites web développés spécifiquement pour ces mobiles sur une machine de bureau.

Il est assez amusant de noter à ce sujet que le moteur de rendu open-source de Chrome est WebKit, sur lequel se base aussi… Safari !!

Le nuage

Ensuite, le mouvement inéluctable de l’informatique vers le cloud, i.e. nos informations ne sont plus sur nos machines mais « quelque part sur le réseau » — et en particulier dans des applications Google telles que Gmail ou les Google Docs : dans ce contexte, avoir la main sur la fenêtre d’accès de l’utilisateur final est le meilleur moyen de s’assurer que ces applications tournent parfaitement bien, y compris en mode offline grâce à Google Gears

Dans le même ordre d’idée, j’imagine très bien que l’interface de Chrome pourrait être déployée sur un des netbooks très à la mode en ce moment et remplacer Windows ou Gnome sur Linux… voire sur un Android NetBook ou Android Tablet.

Le système d’exploitation… Windows !

A plus long terme, c’est sans doute les systèmes d’exploitations sous-jacents qui sont visés (dont Windows, naturellement…) : de nombreux concepts implémentés dans Chrome, par exemple l’exécution de chaque onglet dans un processus séparé, sont directement issus des OS. L’analogie « un onglet = une application » est rapide et simple à comprendre. Et la pile logicielle V8 (une machine virtuelle optimisée pour l’exécution de Javascript) ressemble furieusement, quant à elle, à un premier pas vers un SDK d’applications pour Chrome.

En extrapolant à peine, on imagine donc facilement un Linux ultra-light avec une interface graphique basée sur Chrome et quelques plug-ins pour gérer les comportements vraiment spécifiques (jouer de la vidéo en DivX par exemple). Ce ne serait pas nouveau : après tout, c’est exactement le chemin qu’a suivi VMWare avec son moteur de virtualisation ESXi qui s’installe « directement sur le métal », i.e. sur un serveur sans OS hôte. Et pour revenir au point précédent, les netbooks seraient un excellent terrain de test.

Quelles que soient les raisons de Google — et l’avenir nous le dire sans aucun doute –, une chose est néanmoins sûre à court terme : la Guerre des Browsers est de retour, et cette fois, il y en a plein qui sont open-source — 40% des prétendants, en fait ! Bref, c’est tout bon pour nos autres vulgaires utilisateurs, à qui la concurrence va profiter.