Migration des flux RSS de ce blog

Je viens de migrer mon compte Feedburner « classique » (i.e. sur www.feedburner.com) vers la nouvelle version gérée et hébergée par Google, à savoir feedburner.google.com — et comme une des nouveautés proposées est d’utiliser une manipulation DNS pour personnaliser ses flux RSS, les miens sont désormais disponibles aux adresses ci-dessous :

Faites le changement sinon vous allez me perdre… !

A noter que la migration vous êtes proposé à partir du moment où vous vous logguez sur l’ancien Feedburner et prend seulement quelques minutes (enfin dans mon cas, je suppose que ça dépend de la charge)…

Gmail en mode offline, enfin !

Update 22h14 : effet de bord intéressant (et très logique !), maintenant, quand on se déconnecte du compte Google, Gmail continue à fonctionner « normalement » — en mode offline bien sûr !!

Ca, on peut dire que tout le monde l’attendait avec impatience depuis la sortie de Google Gears : la version « offline » de Gmail — hé bien voilà, elle est globalement disponible depuis les Gmail Labs (au moins sur les Gmail en anglais) !image-1

Et cela permet donc de commencer à se passer d’un client lourd (genre Thunderbird ou Outlook), même dans l’avion, en sous-marin ou au fin fond d’un pays exotique sans accès wifi — oui, cela existe (encore) !

Le jour où Google a tué Skype… ?

La semaine dernière, Google a lancé un petit plugin permettant de faire du chat audio et vidéo directement dans l’interface de chat de Gmail, et donc directement dans le navigateur !

Après un rapide test, il s’avère que la qualité vidéo est très bonne, même en 24″ sur un iMac, et le son impeccable…

Alors les grincheux diront que Skype permet plus de trucs, par exemple les conférences ou les appels vers les téléphones fixes — mais il ne faut pas oublier que Google a acquis en 2007 une société nommée GrandCentral, et dont le métier était la téléphonie sur IP… certainement à suivre à mon avis !

Un repository pour les logiciels Google pour Linux

Google vient de mettre à disposition des repositories (dépôt en bon français) pour les versions Linux de ses logiciels, ce qui permet de les intégrer directement dans les mécanismes de mise à jour des distributions (genre apt-get chez Debian ou Ubuntu).

Ca se passe ici : http://www.google.com/linuxrepositories/ et pour l’instant, ça contient deux choses : Picasa et Google Desktop. On peut néanmoins supposer que c’est destiné à grandir…

Une partie de l’histoire de Chrome

A lire chez Wired : Inside Chrome: The Secret Project to Crush IE and Remake the Web

It’s incredible that something as potentially game-changing as a Google browser has stayed under wraps for two years. It wasn’t until mid-2007, about a year into the project, that the team let employees outside the group even see what they were doing.

Et donc Google lance son navigateur : Google Chrome !

Comme annoncé par Techcrunch, Google vient d’annoncer Google Chrome et pour l’instant c’est téléchargeable en beta uniquement sur Windows… snif, je ne peux pas essayer avant demain matin, sauf à réinstaller un Windows dans VirtualBox… 🙁

On peut se demander quelle mouche les a piquée — au-delà de toutes les excellentes raisons développées dans un superbe comic d’une trentaine de pages et réalisé spécifiquement pour ce lancement ? Après tout, on a Firefox, ça marche plutôt pas mal (voire très bien depuis FF3) et  Google a signé hier une prolongation de sa coopération avec Mozilla, qui rapporte beaucoup à la Mozilla Foundation et lui permet de financer les développements de Firefox !

Plusieurs éléments jouent, à mon avis — par ordre plus ou moins croissant en importance.

Android

Comme Apple avec Safari sur pour Mac (et PC) et iPhone, Google se dote avec Chrome d’un browser qui tournera autant sur ordinateur que sur les téléphones portables Android (l’OS open-source que développe Google) et permettra donc de tester facilement les sites web développés spécifiquement pour ces mobiles sur une machine de bureau.

Il est assez amusant de noter à ce sujet que le moteur de rendu open-source de Chrome est WebKit, sur lequel se base aussi… Safari !!

Le nuage

Ensuite, le mouvement inéluctable de l’informatique vers le cloud, i.e. nos informations ne sont plus sur nos machines mais « quelque part sur le réseau » — et en particulier dans des applications Google telles que Gmail ou les Google Docs : dans ce contexte, avoir la main sur la fenêtre d’accès de l’utilisateur final est le meilleur moyen de s’assurer que ces applications tournent parfaitement bien, y compris en mode offline grâce à Google Gears

Dans le même ordre d’idée, j’imagine très bien que l’interface de Chrome pourrait être déployée sur un des netbooks très à la mode en ce moment et remplacer Windows ou Gnome sur Linux… voire sur un Android NetBook ou Android Tablet.

Le système d’exploitation… Windows !

A plus long terme, c’est sans doute les systèmes d’exploitations sous-jacents qui sont visés (dont Windows, naturellement…) : de nombreux concepts implémentés dans Chrome, par exemple l’exécution de chaque onglet dans un processus séparé, sont directement issus des OS. L’analogie « un onglet = une application » est rapide et simple à comprendre. Et la pile logicielle V8 (une machine virtuelle optimisée pour l’exécution de Javascript) ressemble furieusement, quant à elle, à un premier pas vers un SDK d’applications pour Chrome.

En extrapolant à peine, on imagine donc facilement un Linux ultra-light avec une interface graphique basée sur Chrome et quelques plug-ins pour gérer les comportements vraiment spécifiques (jouer de la vidéo en DivX par exemple). Ce ne serait pas nouveau : après tout, c’est exactement le chemin qu’a suivi VMWare avec son moteur de virtualisation ESXi qui s’installe « directement sur le métal », i.e. sur un serveur sans OS hôte. Et pour revenir au point précédent, les netbooks seraient un excellent terrain de test.

Quelles que soient les raisons de Google — et l’avenir nous le dire sans aucun doute –, une chose est néanmoins sûre à court terme : la Guerre des Browsers est de retour, et cette fois, il y en a plein qui sont open-source — 40% des prétendants, en fait ! Bref, c’est tout bon pour nos autres vulgaires utilisateurs, à qui la concurrence va profiter.

Google pour les ONG

Google vient de mettre en ligne la page Google for Non-Profit, qui rassemble sur une seule page tous les services susceptibles d’intéresser une ONG — et qui sont évidemment gratuits : Gmail, les différentes composantes de Google Apps, Google Grants (un moyen de faire de la publicité gratuite via les mots-clefs AdWords), etc.

Rien de neuf donc, mais qui témoigne de l’engagement de Google — certes pas tout à fait désintéressé — vis-à-vis des ONG, mais c’est une bonne façon d’aider néanmoins.

Google Apps : deux améliorations intéressantes

De la collaboration par nom de domaine

Google Apps est désormais accessible via une version dite Team Edition, qui permet à un groupe de personnes disposant d’adresses mail sur un même domaine de créer des espaces de collaboration (Docs, Calendar, GTalk) partagés sans hébergement particulier… C’est assez fort sur le papier, mais à l’heure actuelle ça ne marche pas — je n’arrive pas à me créer un compte avec l’adresse du boulot !

En attendant, voici la vidéo de démo (en anglais) :

Des formulaires dans Google Docs

Sur le tableur intégré à Google Docs, il est désormais possible de créer en quelques clics un formulaire web pour faire remplir les lignes d’un tableau, je trouve cela génial !

Cela permet de collecter d’une manière très rapide des données et ensuite de les retravailler directement dans un tableau — évidemment, nul besoin d’avoir un compte Google pour pouvoir remplir le formulaire. Le système d’édition de formulaire est assez basique pour l’instant, mais on peut facilement pousser le raisonnement et imaginer des quantités invraisemblables d’améliorations… et bien sûr d’utilisations !

Voici un exemple en deux captures d’écran et les liens vers les « vrais » document / formulaire… que je vous invite bien sûr à aller compléter le plus vite possible !

Tout d’abord la feuille du tableau :

2008-02-12 tableau Google Docs.png

Ensuite, le formulaire qui va avec et qui est globalement généré automatiquement par Google Apps :

2008-02-12 formulaire Google Docs.png