Notes de lecture : Ilium, de Dan Simmons

J’ai profité de l’été pour essayer de réduire le « retard » accumulé dans ma bibliothèque, et j’ai retenu Ilium de Dan Simmons, au rayon science-fiction (le plus fourni il faut bien dire 🙂 ) : grand bien m’en a pris, car j’ai vraiment beaucoup apprécié ce roman !

Le pitch : les dieux grecs — des espèces de super-héros en toges, qui habitent en haut du Mont Olympe sur Mars — s’amusent à intervenir dans la Guerre de Troie, en particulier en envoyant des observateurs « modernes » pour s’assurer que cela ne dévie pas trop du récit qu’en fait Homère !

Sur cette base bien déjantée, on suit les histoires de plusieurs protagonistes — qui finissent évidemment par converger : un observateur issu du XXème siècle, des humains « modernes » qui habitent la Terre et ne pensent qu’à prendre du bon temps en se « faxant » d’une fête à l’autre, et enfin les moravecs, des robots intelligents qui viennent voir ce qui se passe sur Mars, inquiets des répercussions que la débauche d’énergie rayonnant de cette planète pourrait avoir sur le système solaire…

Dans un mélange étonnant de scènes historiques violentes (voire sanglantes) et de bonne grosse hard-science digne des meilleurs, Dan Simmons nous gratifie d’un roman particulièrement accrocheur, rempli d’humour et de situations cocasses — vous imaginez deux moravecs débattre des mérites respectifs de Shakespeare et Proust ? — et aux dialogues aussi truculents qu’improbables entre personnages issus d’époques différentes : Ulysse et les moravecs, Hockenberry le prof et Zeus…

Attention, il y a une suite à ce roman, qui s’achève sur un assez gros cliffhanger : Olympos.

Ma note : rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif

Arthur C. Clarke est décédé aujourd’hui

Arthur C. ClarkeArthur C. Clarke, l’auteur de 2001, l’odyssée de l’espace et de tant d’autres célèbres ouvrages de science-fiction — et par ailleurs un scientifique renommé — est décédé aujourd’hui au Sri Lanka, où il habitait depuis de nombreuses années.

Son oeuvre continuera heureusement à nous le rappeler durant les années à venir.

L’exploration spatiale dans les 50 ans à venir

1957sputnik C’est ce que décrit de manière romancée (c’est-à-dire avec très peu d’hypothèses et de conjectures scientifiques) cet article, en l’honneur des 50 ans du lancement de Sputnik, le 1er satellite artificiel lancé par l’humanité : une expédition en direction de Titan, la Lune et Mars colonisées, des ascenceurs spatiaux implantés dans le Pacifique pour monter en orbite basse…

C’est très excitant tellement ça ressemble à un bon roman de SF de hard-science à la Alastair Reynolds, mais j’ai avoue avoir un peu de mal à croire que dans 50 ans, des humains se baladeront en direction de Titan pour explorer cette lune de Saturne compte-tenu de ce qui s’est passé les 20 dernières années dans ce domaine — ceci dit, je ne demande qu’à me tromper tellement c’est un domaine qui me fait rêver !

Rendez-vous dans 50 ans pour vérifier 😉