Notes de lecture : Ilium, de Dan Simmons

J’ai profité de l’été pour essayer de réduire le « retard » accumulé dans ma bibliothèque, et j’ai retenu Ilium de Dan Simmons, au rayon science-fiction (le plus fourni il faut bien dire 🙂 ) : grand bien m’en a pris, car j’ai vraiment beaucoup apprécié ce roman !

Le pitch : les dieux grecs — des espèces de super-héros en toges, qui habitent en haut du Mont Olympe sur Mars — s’amusent à intervenir dans la Guerre de Troie, en particulier en envoyant des observateurs « modernes » pour s’assurer que cela ne dévie pas trop du récit qu’en fait Homère !

Sur cette base bien déjantée, on suit les histoires de plusieurs protagonistes — qui finissent évidemment par converger : un observateur issu du XXème siècle, des humains « modernes » qui habitent la Terre et ne pensent qu’à prendre du bon temps en se « faxant » d’une fête à l’autre, et enfin les moravecs, des robots intelligents qui viennent voir ce qui se passe sur Mars, inquiets des répercussions que la débauche d’énergie rayonnant de cette planète pourrait avoir sur le système solaire…

Dans un mélange étonnant de scènes historiques violentes (voire sanglantes) et de bonne grosse hard-science digne des meilleurs, Dan Simmons nous gratifie d’un roman particulièrement accrocheur, rempli d’humour et de situations cocasses — vous imaginez deux moravecs débattre des mérites respectifs de Shakespeare et Proust ? — et aux dialogues aussi truculents qu’improbables entre personnages issus d’époques différentes : Ulysse et les moravecs, Hockenberry le prof et Zeus…

Attention, il y a une suite à ce roman, qui s’achève sur un assez gros cliffhanger : Olympos.

Ma note : rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif rating_on.gif

2 réflexions au sujet de « Notes de lecture : Ilium, de Dan Simmons »

  1. Simmons qui nous ressort sa méfiance vis-à-vis de la quantique, son « esprit front d’ondes quantiques » mais aussi ses questionnements sur l’avenir,sur comment et qui manipule qui…

    J’adore ce bouquin. C’est cru, plein de vie, de mort, d’une guerre grandiose… Quelque part, il décrit aussi la vraie guerre : pas aseptisée, avec de la violence et du sang. Il met des mots dessus et il est bon de le lire pour savoir ce que c’est la guerre. Il montre aussi ce que devait être le quotidien de l’époque, qu’on ne nous montre pas à l’école. J’adore.

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